Archives mensuelles : mai 2014

L’artémisinine tue 98% des cellules cancéreuses

L’artémisinine, l’herbe qui tue 98% des cellules cancéreuses en seulement 16 heures.

Artémisinine_et_dérivés

L’artémisinine, une plante incroyable ! Selon une série d’études publiées dans « Science de la vie », l’artémisinine, de la « Douce vermouth » du dérivé « d’Artemisia Annua », utilisée en herbologie chinoise depuis plus de 2 000 ans, réduirait les cellules cancéreuses du poumon jusqu’à 28%.

Et combinée avec le fer, cette plante incroyable qu’est l’artémisinine tue 98% des cellules cancéreuses en seulement 16 heures. L’artémisinime n’attaque sélectivement que les «mauvaises» cellules, sans affecter les tissus sains.

Un remède antipaludéen

artémisinine
Feuilles d’Armoise annuelle

Déjà reconnue comme un remède antipaludéen puissant et contre la fièvre, son plus ancien usage formulé par écrit figure dans un texte appelé: Recettes pour cinquante-deux maladies (chinois traditionnel : 五十二病方 ; pinyin : Wǔshí’èr Bìngfāng) datant de 168 av. J.-C. et découvert, parmi d’autres textes ayant traits à 283 traitements médicaux différents, dans une tombe mise à jour sur le site de Mawangdui.

«En général, nos résultats montrent que l’artémisinine arrête le facteur de transcription ‘E2F1’ et intervient dans la destruction des cellules cancéreuses du poumon, ce qui signifie qu’elle présente un moyen de transcription selon lequel l’herbe contrôle la croissance des cellules cancéreuses de la reproduction », a-t-on indiqué dans la conclusion des recherches menées dans le laboratoire du cancer à l’Université de Californie.

Une vaste étude

La Revue des Sciences de la Vie a présenté une étude de l’Université de Washington, menée par les Drs Narenda Singh et Henry Lai. Jusqu’à présent, cette étude est la plus vaste faite sur l’artémisinine aux États-Unis.

L’artémisinine a fait ses preuves

En utilisant une radiation de nature résistante au rayonnement des cellules du cancer du sein (qui avaient aussi une forte propension à accumuler le fer), l’artémisinine a fait ses preuves avec un taux de 75 % de destruction du cancer après seulement 8 heures et presque 100% de taux de destruction en seulement 24 heures.

Les dépôts de fer dans les cellules cancéreuses étaient faits avec des récepteurs spécifiques pour aider la division cellulaire. Les cellules normales ont également ces récepteurs mais les cellules cancéreuses en ont la plus grande quantité et en fonction de cela, les cellules cancéreuses peuvent être une cible de combinaison de fer et d’artémisinine.

Une combinaison gagnante !

De nombreuses expériences ont été menées jusqu’à présent et elles ont toutes prouvé que l’artémisinine combiné avec le fer pouvait effectivement détruire le cancer, et que cet extrait avait été utilisé en Chine depuis des milliers d’années comme remède contre le paludisme.

Le parasite du paludisme ne peut pas survivre en présence d’artémisinine car il est riche en fer. Les bio-ingénieurs Henry Lai et Narendra Singh de l’Université de Washington ont été les premiers scientifiques à le découvrir.

http://actumag.info/2014/05/07/artemisinine-tue-cellules-cancereuses/

Un pas de plus vers la reconnaissance de la MTC

Un pas de plus vers la reconnaissance de la MTC aux Etats Unis

( le Quotidien du Peuple en ligne )
27.11.2013 à 15h15

Photo de Diététique Traditionnelle Chinoise.

Les médicaments à base de plantes sont l’une des thérapies les plus élémentaires de la MTC, mais leur pouvoir de guérison reste encore méconnu en Occident. [Source China Daily]
Un médicament à base de plantes chinoises pour les maladies du foie vient de franchir un grand obstacle réglementaire aux États-Unis, mais pour la médecine traditionnelle chinoise, il y a encore un long chemin à parcourir.

Pour Tarek Hassanein, professeur de médecine à l’Ecole de Médecine de l’Université de Californie, à San Diego, il a fallu beaucoup de temps pour apprendre et enfin réussir à prononcer « fuzhenghuayu » (FZHY). C’est le nom chinois d’un médicament chinois breveté qui traite la fibrose hépatique, le processus de cicatrisation du foie lors de blessures et de maladies.

Ce remède est le troisième médicament chinois breveté qui a terminé avec succès la Phase Deux des essais cliniques aux États-Unis. Les pilules Compound Danshen Dripping Pill ont obtenu ce résultat en 2010 et les capsules Xuezhikang l’ont fait au début de cette année. Le professeur Hassanein est l’un des premiers chercheurs supervisant les essais aux États-Unis qui testent l’efficacité et la sécurité du FZHY en traitant des patients américains ayant une maladie du foie, principalement l’hépatite C.

Menée dans neuf cliniques depuis 2010, les essais se sont achevés au début de novembre, avec 250 participants et 89 sujets valides.

« Les données préliminaires affichent une tendance qui montre que le FZHY peut stabiliser la fibrose hépatique chez les patients infectés par le virus de l’hépatite C, et les tests montrent que le FZHY est un antifibrotique avec un bon profil de sécurité et est bien toléré dans la population des États-Unis », a dit le professeur Hassanein.

«L’achèvement des essais confirme la capacité de mener des essais contrôlés aléatoires sur un médicament botanique en utilisant un placebo comme témoin dans les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux ».

Ren Dequan, directeur adjoint retraité de la State Food and Drug Administration de la Chine, dit que cette étape fait faire à la phytothérapie chinoise brevetée un pas de plus vers la réalité sur le marché américain et même le marché mondial, parce que l’agence américaine est l’un des systèmes d’approbation et de régulation des médicaments les plus stricts du monde.

La médecine traditionnelle chinoise a une histoire qui remonte à plus de 4 000 ans, et diffère de la pratique médicale occidentale en ce qu’elle croit que le corps humain est un tout organique et systémique, et que toute maladie est le reflet d’un état de déséquilibre de l’organisme.

Dans la pratique clinique, la MTC a prouvé ses capacités à traiter les maladies chroniques, parce que ces maladies sont souvent causées par des anomalies biologiques multiples, avec pour résultat des cibles à traiter complexes sur lesquelles la médecine occidentale moderne peut ne pas avoir de bons effets, selon Liu Ping, l’inventeur du FZHY.

Il estime que la MTC peut être une bonne alternative car elle met l’accent sur l’ensemble de l’état de santé d’une personne.

Bien que les techniques de la MTC comme l’acupuncture et les massages aient gagné en popularité en Occident, les médicaments à base de plantes ne sont pas encore bien acceptés par les Occidentaux.

Peu de médicaments brevetés chinois ont en effet été autorisées par les autorités de santé occidentales à entrer sur le marché des médicaments. La plupart de ces médicaments et plantes médicinales figurent dans les rayons des supermarchés en tant que suppléments et produits de soins de santé, dit Zhang Boli, un membre de l’Académie d’ingénierie de Chine et Président de l’Université de médecine traditionnelle chinoise de Tianjin.

« Le succès du FZHY peut fournir des informations utiles aux producteurs de médicaments brevetés chinois qui veulent se lancer sur le marché international des médicaments », a dit M. Zhang.

La fibrose hépatique est fréquente chez les patients atteints de maladies du foie à long terme, et le FZHY est largement utilisé en Chine depuis 2003 pour améliorer leur état, alors que la médecine occidentale ne dispose pas de bon traitement de cette maladie.

Les tests de la Phase Deux du FZHY ont utilisé des biopsies du foie chez les patients pour recueillir des données sur l’efficacité et la sécurité dans le traitement de la fibrose du foie, ce qui s’est avéré être une sage décision, dit M. Zhang.

« Pour les médicaments chinois brevetés à l’international, il est important de faire un bon usage des effets positifs de la MTC dans des conditions cliniques où la médecine occidentale peut ne pas assurer un meilleur contrôle, comme les maladies chroniques », dit M. Zhang.

Cependant, bien que le FZHY ait terminé les essais cliniques de la deuxième phase exigés par les organismes de réglementation des États-Unis, il y a encore un long chemin à parcourir avant l’approbation finale pour le marché des médicaments grand public aux Etats-Unis.

Selon une étude menée par le groupe commercial Biotechnology Industry Organization en 2011, le taux de réussite global pour les médicaments ayant passé les essais de la Phase Un vers l’approbation finale est d’environ un sur 10.

Internationalisation de la médecine traditionnelle chinoise

La route est encore longue pour l’internationalisation de la médecine traditionnelle chinoise

( le Quotidien du Peuple en ligne )
23.08.2013 à 17h12

Photo de Diététique Traditionnelle Chinoise.

Le ministère du Commerce et le Bureau national d’administration de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) viennent d’annoncer la mise en place de grands projets commerciaux, des sociétés clés et des zones pilotes destinées à la MTC, dans un souhait d’établir des critères performantes dans ces services, de la création de marques internationales et d’en promouvoir le développement.

L’Asie leader du marché

Selon les statistiques les plus récentes, le volume global de l’import-export des médicaments traditionnels chinois au cours des six premiers mois de l’année a atteint 1.98 milliards de dollars, enregistrant une hausse de 23.94% par rapport à la même période de l’année précédente, dont une augmentation de 22.49% et de l’ordre de 1.49 milliards de dollars pour l’exportation, contre 28.57% et 490 milliards de dollars pour l’importation.

Jusqu’à présent, l’exportation des médicaments traditionnels chinois s’oriente vers 168 pays et régions, l’Asie restant le marché principal, qui a importé 920 millions de médicaments durant la première moitié de l’année, soit une part de 61.78% du marché extérieur de la MTC et une augmentation de 26.3% par rapport à la même période en 2012.

Etant la cible depuis longtemps pour l’exportation de la MTC, les Etats-Unis sont restés pendant plusieurs années le troisième plus grand marché dans ce secteur. Au cours du premier semestre de 2013, le volume des exportations de la médecine traditionnelle chinoise vers le marché américain s’est élevé à 207 millions de dollars, avec une augmentation de 26% par rapport de la même période en 2012. Du côté, du marché européen peu ouvert à la MTC, le montant de l’exportation durant les six premiers mois de cette année s’élève à 240 millions de dollars, soit une proportion de 16.31% du marché global de la MTC et une hausse de 14.66% par rapport de la même période de l’année dernière.

La querelle entre les critèrs chinoises et occidentales

En raison de la différence des critères concernant les produits médicaux, des frictions commerciales se produisent souvent dès la sortie à l’étranger d’un nouveau produit. Le 20 août dernier, l’Agence de régulation des médicaments et des produits de santé au Royaume-Uni (The Medicines and Healthcare products Regulatory Agency, MHRA) a lancé une alerte contre certains médicaments traditionnels chinois dont la teneur en plomb, en mercure et en arsenic avaient dépassé le niveau normal autorisé, notamment les Bak Foong Pills (白凤丸, Bái fèng wán, un traitement contre la douleur des règles menstruelles), Hairegenerator (发宝, Fā bǎo, consacré au traitement de l’alopécie) et Niu-Huang Chieh-tu-pein (牛黄解毒片, Niúhuáng jiědú piàn, pour traiter le mal de gorge et l’ulcère buccal).

Zhang Boli, membre de l’Académie d’ingénierie de Chine, a proposé qu’il fallait d’abord s’inspirer des critères technologiques occidentales afin d’accroître la gamme de la MTC en accordant une plus grande importance aux précédures d’extrait, d’isolement et de contrôle de la qualité . Puis, établir ses propres critères de la MTC qui prennent en compte ses caractéristiques singulières.

Vers un mode de développement industriel

Dès les premiers services de l’ acupuncture et de produits divers délivrés hors des frontières chinoises, et jusqu’au développement industriel futur comprenant les domaines de l’éducation, des recheches scientifiques, du commerce et de la culture, la médcecine traditionnelle chinoise n’a jamais cessé son exploration pour s’ouvrir les portes d’un marché international.

Prenons l’exemple de la société pharmaceutique chinoise Tong Ren Tang (同仁堂). A son entrée dans n’importe quel pays ou région, elle fait tout d’abord sensibiliser les habitants locaux aux notions culturelles de la MTC par des services médicaux traditionnels, tels que les quatres étapes du diagnostic médical chinois :Wang (望, wàng, inspecter), Wen (闻, wén, écouter), Wen (问, wèn, interroger) et Qie (切, qiè, palper), l’acupuncture et le massage. Dans chaque pharmacie de Tong Ren Tang, un médecin peut être consulté. La société a également ouvert des centres médicaux dans les hôpitaux locaux, en créant par exemple, trois centres MTC dans trois hôpitaux à Singapour.

Qui est responsable de la diminution du nombre d’éléphants, de rhinocéros et de tigres ?

Qui est responsable de la diminution du nombre d’éléphants, de rhinocéros et de tigres ?

01.08.2013 à 16h35

Le Quotidien du Peuple-Edition d’outre-mer

Photo de Diététique Traditionnelle Chinoise.

Ces derniers temps, l’opinion selon laquelle la diminution du nombre d’éléphants, de rhinocéros et de tigres est due à la Chine a fait le buzz dans le monde. Néanmoins, ce point de vue est un jugement partial portant une forte empreinte de subjectivité. Lors d’un entretien exclusif accordé au Quotidien du Peuple, Meng Xianlin, directeur du Bureau national d’administration de l’import-export des espèces menacées d’extinction de Chine, a expliqué la baisse continue du nombre des animaux sauvages par plusieurs facteurs, entre autres quatre causes importantes : la réduction de l’habitat, le braconnage pour la subsistance, les catastrophes naturelles, le manque de surveillance et de contrôle efficaces de la part des pays d’origine.

Malgré les malentendus chez les Occidentaux envers la Chine au sujet des aspects de la tradition culturelle, de l’idéologie et de l’intérêt d’Etat, la Chine joue toujours le rôle d’un grand pays responsable qui fait de son mieux dans la protection des animaux sauvages et participe activement à la coopération internationale dans la lutte contre le commerce illégal animalier. Ce qui a été reconnu par de plus en plus de personnes sur la scène internationale. Une preuve : la Chine s’est vue décerner à deux reprises le ‘Certificat d’honneur du Secrétaire général de la CITES’ (la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), du jamais vu dans le monde.

« Ces dernières années, certaines organisations internationales ont fait une analyse sur les chiffres de l’économie chinoise et les revenus des habitants chinois, qui a abouti au résultat que la forte hausse du nombre d’animal sauvage braconnés est en corrélation positive avec la croissance de l’économie chinoise. Ils croient qu’une fois enrichis, les Chinois achètent de l’ivoire comme un objet à bas risque de dévaluation, ce qui a beaucoup attisé le braconnage », a indiqué Zhang Shanning, directeur général du Bureau national d’administration de l’import-export des espèces menacées d’extinction de Chine, lors d’une interview accordé au Quotidien du Peuple.

« C’est effectivement un jugement subjectif sans fondement. Aucune preuve n’est disponible jusqu’à présent pour trancher que les Chinois utilisent leurs revenus disponibles pour acheter de l’ivoire. La situation déplorable du braconnage des animaux sauvages en Afrique est le résultat de plusieurs éléments et n’a rien à avoir avec la croissance économique chinoise », a ajouté Zhang Shanning.

Kan Daoyuan, professeur de politique à l’Institut national des cadres fiscaux de Chine, partage a également fait part de son point de vue sur le sujet. « L’opinion qu’il faut imputer à la Chine la diminution du nombre d’éléphants, de rhinocéros et de tigres tire en fait son origine des différences de traditions culturelles, idéologiques et des intérêts d’Etat des pays. »

Le malentendu quant à l’aspect de tradition culturelle est dû au manque de connaissance sur la médecine traditionnelle chinoise (MTC). Dans les théories de la MTC, les os et la fourrure de tigre et les cornes de rhinocéros sont des médicaments précieux qui sont efficaces pour le traitement de certaines maladies. C’est pourquoi l’ONG TRAFFIC (en anglais Trade Records Analysis of Flora and Fauna in Commerce) et le WWF partagent l’idée que la MTC est à l’origine de la baisse du nombre de certaines espèces animales et végétales déjà en danger.

« Dans l’histoire de la MTC, certains animaux sauvages étaient considérés comme un médicament. Cependant, avec la sensibilisation à la protection des animaux sauvages et le développement des techniques d’élevages des animaux aux fins d’utilisation médicale, braconner les animaux sauvages pour obtenir des médicaments est devenu très rare. Aujourd’hui, la Chine a déjà établi un système strict de protection des animaux sauvages et a aussi réalisé un approvisionnement industriel de la plupart des espèces animales à des fins médicales. Un tel point de vue est causé par un manque de connaissance sur le développement de l’industrie de la MTC », a analysé Liu Zhanglin, vice-président de la Chambre commerciale des importateurs-exportateurs de médicaments et de produits de santé de Chine.

De plus, la Chine a depuis 1993 interdit l’utilisation des os de tigre comme médicament et a publié spécifiquement un décret interdisant le commerce des cornes de rhinocéros et des os de tigre, qui a également effacé ces deux produits animaux de la liste des médicaments traditionnels chinois. Une série de lois et réglementations a été ensuite promulguée pour mieux protéger les espèces animales qui sont médicalement exploitables.

Actuellement la Chine a déjà mis en place un réseau de réserves naturelles qui a une large couverture et est performant, ce qui lui permet de bien protéger 90% des sortes d’écosystèmes terrestres, 85% des espèces animales sauvages et 65% des groupes de plantes terrestres.