Archives mensuelles : octobre 2010

L’homme moderne pourrait avoir des ancêtres asiatiques

Des fossiles vieux de 100.000 ans mettent en doute l’origine africaine exclusive de notre lignée. Reste à confirmer la datation.

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Une mandibule et deux dents fossiles, d’au moins 100.000 ans, trouvées dans une grotte du sud de la Chine, pourraient bien bouleverser l’histoire de la lignée humaine. Découverts en 2007, à Zhirendong par une équipe de paléontologues chinois et américains, «leur âge et leur morphologie suggèrent une possible émergence de l’homme moderne dans l’est de l’Asie», écrivent les auteurs dans un article publié mardi dans les «comptes rendus de l’Académie américaine des sciences» (Pnas). En clair, le berceau de notre espèce Homo sapiens ne se situerait pas exclusivement en Afrique, comme le veut le scénario privilégié jusqu’ici par les scientifiques. En outre, l’ancienneté des fossiles de Zhirendong, si elle est confirmée, signifie que nos lointains ancêtres asiatiques auraient cohabité pendant au moins 50.000 ans avec les hommes de Neandertal, une espèce cousine de la nôtre, soit plus du double que la durée admise pour l’instant.

La mandibule découverte par l’équipe dirigée par Xin-Zgi Wu, de l’Académie des sciences chinoise, et Erik Trinkaus, de l’université Washington à Saint Louis (États-Unis), présente indiscutablement des caractères modernes. Comme ce menton osseux, qui est l’une des principales caractéristiques d’Homo sapiens comparé à Neandertal, par exemple, qui en était dépourvu. Les auteurs notent toutefois que l’épaisseur et la robustesse de ladite mandibule montrent que son propriétaire était également morphologiquement proche d’humains archaïques plus anciens.

«Une bombe!»

Mais il est vrai que ces ossements ont plus de 100.000 ans: du jamais vu dans la partie orientale de l’Asie, où les plus vieux restes d’hommes modernes trouvés jusque-là n’avaient que 40.000 ans. Soit un bond de plus de 60.000 ans en arrière! Sachant que le départ des premiers Homo sapiens d’Afrique vers le Moyen-Orient puis l’Europe et le continent asiatique s’est produit il y a environ 90.000 ans, l’irruption de l’homme de Zhirendong vient remettre en question la théorie de l’«Out of Africa», qui veut que tous les hommes modernes actuels descendent en ligne directe d’ancêtres africains.

«Si la datation de 100.000 ans est confirmée, c’est une bombe!, s’exclame Jean-Jacques Hublin, chercheur à l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionnaire à Leipzig (Allemagne). Malheureusement, ce n’est pas la première fois que des collègues chinois trouvent des hommes modernes très anciens avant d’être démentis par la suite.»

En l’occurrence, l’équipe de Xin-Zgi Wu a daté de la calcite située au-dessus du niveau où les fossiles ont été mis au jour avec des restes d’animaux vivant au pléistocène ancien, soit il y a 100.000 ans. Il ne s’agit donc pas d’une datation directe. «En outre, les grottes ont souvent une histoire géologique mouvementée, si bien que le niveau étudié peut fort bien être plus récent que ce que les auteurs avancent.» Une chose est sûre: l’homme de Zhirendong n’a pas fini de faire parler de lui.

http://www.lefigaro.fr/sciences/2010/10/26/01008-20101026ARTFIG00805-l-homme-moderne-pourrait-avoir-des-ancetres-asiatiques.php

Cuisine Coréenne

Cuisine Coréenne

© Chine InformationsLa Rédaction, le 04/12/2010 00:00

Goûter la cuisine coréenne à la saveur épicée est une expérience unique pour le palais. Riches en vitamines et faibles en calorie, les plats coréens utilisent divers ingrédients tels que l’ail, le piment rouge, le poireau, la sauce de soja, la pâte de haricot fermentée, le gingembre et l’huile de sésame.

Vous ne pouvez quitter la Corée sans avoir goûté le kimchi, ce plat de chou fermenté et pimenté ; célèbre aujourd’hui dans le monde entier, qui accompagne chaque repas coréen. Il en existe des dizaines de variété : estomacs fragiles, consommez avec modération !

Les visiteurs européens apprécieront sans doute mieux le galbi et le bulgogi. Ces deux plats de viande, porc ou boeuf, agrémentent toujours les repas de fête. Le galbi ressemble un peu aux « côtelettes » chinoises et le bulgogi se compose de lamelles de viande marinées dans une sauce à base d’ail et d’autres condiments. Ces plats sont très peu épicés et sont cuits au charbon de bois, sur un barbecue au centre de la table.

Une des particularités de la table coréenne réside dans le fait que tous les plats sont servis en même temps. Autrefois le nombre de plats d’accompagnement variait de trois pour les gens ordinaires à douze pour les membres de la famille royale. L’arrangement de la table différe si le plat principal se compose de nouilles ou de viande. Des règles formelles ont été élaborées pour la table, révélant l’attention des coréens portée à la nourriture.

Autre particularité, la cuillère est plus utilisée qu’en Chine et au Japon surtout pour les soupes.

PLATS COREENS

Jeon (Plats frits)
Des champignons, des courgettes, des filets de poissons, des huîtres ou des poireaux farcis à la viande hachée sont roulés dans la farine, plongés dans des oeufs battus, et puis frits dans une casserole. Il y a également des jeon de type « crêpe » : la poudre de fèves de mung, la farine de blé ou de la pomme de terre râpée est employée pour faire une pâte lisse, et l’oignon, le kimchi, ou du porc coupé sont incorporés, puis frits.

Jjim et Jorim (Viande ou poisson bouilli)
Jjim et jorim sont semblables. Les viandes ou les poissons sont bouillis à feu doux assaisonnés de sauce de soja et d’autres ingrédients jusqu’à ce que le tout devienne tendre et savoureux. Jjim se rapporte également à un plat cuit à la vapeur.

Gui (Grillades)
Le bulgogi (boeuf mariné coupé en fines tranches) et le galbi (côtes de boeuf marinées) sont des exemples bien connus de Gu-i. Les poissons aussi sont souvent grillés.

 

Jjigae et jeongol (Le ragoût et les cocottes en terre)
Moins aqueux et plus consistant que le potage, ces plats peuvent constituer le plat principal d’un repas. Le ragoût de pâte de soja ou jjigae est très populaire. Le Jeongol est habituellement cuit dans un plat de cocotte en terre sur le feu pour le dîner. Des nouilles, des champignons de pin, du poulpe, des tripes et des légumes sont les meilleurs ingrédients pour le jeongol.

Hoe (Poissons crus)
Le poisson cru découpé en tranches est de plus en plus connu dans le monde entier. Le thon, le carrelet, les huîtres, la raie, le concombre de mer, l’ormeau, l’oursin, le calamar sont populaires en Corée et le boeuf aussi parfois se mangent crus. Ils sont accompagnés de feuilles de sésame ou de laitue, et les sauces de pâte de gingembre, de moutarde ou de poivron rouge apportent un goût âpre ou relevé. NB : « hoe » se prononce ” hwé.”

Namul (Plats de légumes verts ou sauvages)
L’alimentation coréenne se compose de centaines de légumes sauvages appelés namul . Un petit tour sur un marché coréen vous montrera la variété et diversité des légumes verts, qui ressemblent peu aux légumes européens. Le namul est habituellement blanchi, frit et assaisonné avec du sel, de sauce de soja, de graines de sésame, d’huile de sésame, d’ail et d’oignon vert.

Jeotgal (Fruits de mer fermentés avec de la saumure)
Les poissons, les palourdes, les crevettes, les huîtres, les oeufs de poissons sont des ingrédients populaires pour préparer le jeotgal. C’est un plat d’accompagnement très salé que l’on déguste habituellement avec du riz bouilli. Il est parfois ajouté au kimchi ou employé pour assaisonner d’autres nourritures.

Juk (Bouillon)
Le bouillon est perçu comme un fortifiant. Les pignons, les haricots rouges, le potiron, l’ormeau, le ginseng, le poulet, les légumes, les champignons et les pousses de haricot se retrouvent fréquemment dans la composition de ces bouillons. forment la plupart des ingrédients de ce bouillon très populaire.

Guk et tang (Potages et soupes)
La table coréenne n’est jamais complète sans potage. Des légumes, de la viande, des poissons et des mollusques et des crustacés, de l’algue, et même des os de vache bouillis sont quelques uns des ingrédients populaires de ces soupes.

Bap (Riz)
Le riz est la base de l’alimentation coréenne. On y ajoute parfois de l’orge, des haricots, de la châtaigne, du millet ou d’autres céréales pour lui donner d’avantage de goût et une plus grande valeur nutritive.

 

http://www.chine-informations.com/guide/cuisine-coreenne_3589.html